Les nouveaux anti-diabétiques oraux

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    Titre

    Les nouveaux anti-diabétiques oraux

    Résumé

    L’arsenal thérapeutique du diabète de type 2 s’est considérablement enrichi ces dernières années qui ont vu apparaître successivement les glitazones, les incrétinomimétiques, les gliptines et, très prochainement, les gliflozines. Parallèlement, l’accent a été mis sur la prise en compte de caractéristiques propres au patient pour choisir, dans la mesure du possible en concertation avec lui, les cibles glycémiques et les molécules les plus appropriées à son cas particulier. Face à cette abondance d’options, les cliniciens, même spécialisés en diabétologie, sont déconcertés et divisés dans leurs choix. Pour les guider dans leur pratique, les associations américaine (ADA) et européenne (EASD) du diabète ont publié conjointement en 2012 un énoncé de position qui rappelle que les principaux éléments à prendre en compte sont l’efficacité anti-hyperglycémiante, le risque hypoglycémique, l’effet sur le poids, les manifestations indésirables et les coûts. Sans surprise, ils proposent la metformine comme premier choix mais ne formulent pas d’indication précise sur la molécule à introduire en cas de contre indication, d’intolérance ou d’échec de la monothérapie. Par ailleurs, il n’est pas fait mention dans ce document des gliflozines, qui étaient encore en cours d’évaluation à l’époque mais qui sont maintenant approuvées et déjà sur le marché dans certains pays. Nous nous proposons dans cet article de revoir les mécanismes d’action, l’efficacité et les effets secondaires des deux classes médicamenteuses les plus récentes : les molécules à effet incrétine et les gliflozines en essayant de les positionner dans l’algorithme thérapeutique du diabète de type 2. Rev Med Brux 2014 ; 35 : 347-55

    Title

    New oral antidiabetic drugs

    Abstract

    The therapeutic options for type 2 diabetes have grown considerably in recent years with the successive emergence on the market of glitazones, incretin mimetics, gliptins and very soon gliflozins. Meanwhile, physicians have been advised to take into account individual patient characteristics and preferences when setting glycemic targets and choosing the most appropriate molecule. Faced with an abundance of options, clinicians, even those specialized in diabetology, are left confused and are divided in their choices. To guide them in their practice, the American Diabetes Association (ADA) and the European Association for the Study of Diabetes (EASD) jointly published a position statement in 2012. The guidelines posit that the main criteria to be considered are glucose-lowering efficacy, risk of hypoglycemia, effect on body weight, side effects and costs. Not surprisingly, they propose metformin as first line treatment but do not formulate a precise indication regarding the molecule to be introduced in case of metformin contra-indication, intolerance or monotherapy failure. In addition, there is no mention of gliflozins, which were still under evaluation at the time but are now approved and already marketed in some countries. Here we review the mechanisms of action, efficacy and side effects of the two most recent drug classes, namely incretin-based therapies and gliflozins, and try to position them in the therapeutic algorithm of type 2 diabetes. Rev Med Brux 2014 ; 35 : 347-55

    Chapitre
    ACTUALITES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES
    Type d'article
    Actualités diagnostiques et thérapeutiques
    Mots clés
    sodium-glucose cotransporter 2 inhibitors
    new antidiabetic drugs
    incretin based therapies
    therapeutic algorithm of type 2 diabetes
    Auteur(s)
    F. Féry
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