Analogues du méglitinide : nouveaux agents insulinotropes pour le traitement du diabète non-insulinodépendant

Titre

Analogues du méglitinide : nouveaux agents insulinotropes pour le traitement du diabète non-insulinodépendant

Title

Meglitinide analogs : new insulinotropic agents for the treatment of non-insulindependent diabetes mellitus

Résumé

En 1995, plusieurs molécules originales à l’étude en tant qu’agents insulinotropes pour le traitement du diabète de type 2 furent identifiées en tant qu’analogues du méglitinide. Celui-ci était connu comme représentant la moitié non-sulfonylurée du glibenclamide. Trois de ces molécules originales, à savoir le repaglinide, le natéglinide et le mitiglinide sont ou seront disponibles dans un proche futur pour administration aux patients diabétiques. L’objet du présent article est de passer en revue tant les études précliniques que les investigations cliniques réalisées jusqu’à ce jour à propos des trois analogues du méglitinide cités ci-dessus. Leur action insulinotrope semble attribuable, comme celle des sulfamidés hypoglycémiants, à un effet primaire sur les canaux potassiques sensibles à l’ATP des cellules pancréatiques productrices d’insuline. Ces analogues du méglitinide diffèrent l’un de l’autre, cependant, par leur efficience en tant qu’agents insulinotropes et le décours temporel de leurs effets biologiques, en particulier en ce qui concerne la réversibilité de tels effets. Rev Med Brux 2003 ; 3 : 162-8

Abstract

In 1995, several new molecules under study as potential insulinotropic agents for the treatment of non-insulindependent diabetes mellitus were identified as analogs of meglitinide, previously known as the non-sulfonylurea moiety of glibenclamide. Three of these molecules, namely repaglinide, nateglinide and mitiglinide are or will be soon available for administration to diabetic patients. The present report aims at reviewing both preclinical studies and clinical investigations concerning the latter three meglitinide analogs. Their insulinotropic action seems attributable, like that of hypoglycaemic sulfonylureas, to a primary effect on the ATP-sensitive K+ channels of pancreatic insulin-producing cells. These meglitinide analogs differ from one another, however, by their potency as insulinotropic agents and by the time course of their biological effects, especially in terms of the reversibility of such effects. Rev Med Brux 2003 ; 3 : 162-8

Chapitre
ARTICLES DE SYNTHESE
Type d'article
Article de synthèse
Mots clés
type 2 diabetes mellitus
meglitinide analogs
insulin secretion
Auteur(s)
W.J. Malaisse