Diagnostic différentiel des onychomycoses

Titre

Diagnostic différentiel des onychomycoses

Title

Differential diagnosis of onychomycosis

Résumé

Les onychomycoses sont responsables de près de 50 % de la pathologie unguéale. Cependant, l’ongle a un réservoir limité d’expression et de nombreuses affections peuvent mimer une onychomycose. Il est important de connaître le diagnostic différentiel de cette affection afin d’éviter au patient des traitements inutiles voire toxiques. Face à des altérations unguéales limitées à un ou quelques ongles, il est logique de songer à une onychomycose mais il faut garder à l’esprit les traumatismes chroniques aux orteils, le psoriasis et la paronychie chronique aux doigts. L’atteinte d’un grand nombre d’ongles, a fortiori les vingt, ne doit pas suggérer en premier lieu une origine fongique mais doit plutôt évoquer une dermatose inflammatoire ou une maladie systémique. Il est impératif, dans tous les cas, de pratiquer un prélèvement unguéal pour examens mycologiques avant de prescrire un traitement systémique. Rev Med Brux 2011 ; 32 : 219-23

Abstract

Almost 50 % of nail pathology is caused by onychomycosis. However, the nail has a limited reservoir of clinical expressions and many conditions may mimic onychomycosis. Its differential diagnosis should be known in order to avoid useless or even toxic treatments. When confronted with ungual alterations restricted to one or some nails, it is fair to evoke onychomycosis but one should keep in mind repeated traumata to the toenails, psoriasis and chronic paronychia on the fingernails. Involvement of a large number of nails, especially all twenty nails, should not first suggest a fungal infection but rather an inflammatory or systemic condition. It is mandatory to always sample the nail for mycological examination before prescribing any systemic treatment. Rev Med Brux 2011 ; 32 : 219-23

Chapitre
DERMATOLOGIE
Type d'article
Dermatologie
Mots clés
onychomycosis
differential diagnosis
psoriasis
trauma
Auteur(s)
B. Richert, M.-L. Cappelletti et J. André