Le cadavre et la momie utilisés à des fins thérapeutiques Retour
FR
Le cadavre et la momie utilisés à des fins thérapeutiques
Malade, l’homme constata que certaines substances végétales et animales procuraient des améliorations à son état. Par ailleurs, il vit un bénéfice thérapeutique à l’usage de l’homme pour l’homme, singulièrement l’homme mort de mort violente. La mousse de crâne de cadavre était réputée comme un excellent antiépileptique, de même que le sang qui coulait d’un homme auquel on venait de couper la tête. Appliquée sur les parties malades, afin d’en chasser l’inflammation ou l’infection, la main de cadavre fut fréquemment utilisée contre les tumeurs de toute nature. Avec une peau humaine morte on faisait des ceintures, dont on ceignait les femmes en travail, pour aider la délivrance. La momie devait être noire, puante et ferme. Celle qui était blanche, ou de couleur sombre, point puante et se mettait facilement en poudre, n’était pas bonne. Sa poudre appliquée seule aux narines arrêtait les saignements du nez. Ambroise Paré (1510-1590), quant à lui, en dénonçait l’usage. Rev Med Brux 2010 ; 31 : 63-6
EN
Cadavers and mummies as therapeutic means
Sickness befallen onto him, man found that plant and animal derivatives invigorated him. Thereafter, he found a therapeutic benefit in using man as a means of self cure and especially, dead man from violent death. The foam of the skull of cadaver was an excellent antiepileptic as well as blood coming out from a freshly decapitated man. By applying on diseased parts of his body, so as to get rid of inflammation or infection, cadaver’s hands were used against tumors of all kinds. Dead human skin were processed into belts and used therein for helping delivery of parturition women. The mummy must be blackish, foul smelling and hard. Those who were whitish, odorless and powder-like, were unfit for use. Mummy powder applied to the nose would stop nose bleeding. Ambroise Paré (1510-1590) was an adversary of those practices. Rev Med Brux 2010 ; 31 : 63-6