Place du PSA dans le dépistage du cancer de la prostate en 2006

Titre

Place du PSA dans le dépistage du cancer de la prostate en 2006

Title

Screening for prostate cancer : role of PSA in 2006

Résumé

Le PSA permet une détection précoce du cancer de la prostate. L’essor de son utilisation conduit à diagnostiquer des tumeurs localisées dont le pronostic est plus favorable. L’intérêt du PSA est aujourd’hui discuté dans le cadre d’un dépistage de masse et se pose la problématique de la valeur seuil de PSA. Abaisser cette valeur conduirait à mettre en évidence plus de cancers mais induirait le risque de détecter des tumeurs latentes au potentiel évolutif très faible. Les valeurs de PSA ne permettent pas d’identifier les tumeurs agressives à haut risque de progression car on en retrouve aussi pour des PSA peu élevés < 3 ng/ml. L’objectif est d’obtenir, avec une excellente sensibilité et spécificité, le diagnostic des cancers de prostate agressifs, permettant un traitement à visée curative. De nouvelles stratégies de diagnostic précoce sont évoquées et les auteurs revoient l’intérêt du PSA en 2006 pour le dépistage du cancer de prostate. Rev Med Brux 2006 ; 27 : S 225-31

Abstract

PSA is the best tool for prostate cancer diagnosis. The wide use of PSA with time leads to localized tumour detection with better prognostic factors. The role of PSA for screening is debatable with a doubt on the traditional cutoff of 4 ng/ml. Lowering PSA levels leads to a higher detection rate but also increases the risk of overdiagnosis. Potentially aggressive tumours can not be identified by appropriate PSA cut-off level. Even with low value of PSA < 3 ng/ml, aggressive cancers are diagnosed. The goal is to identify aggressive but still curable diseases with an acceptable accuracy. News strategies for early diagnose are reviewed with the interest of PSA for screening in 2006. Rev Med Brux 2006 ; 27 : S 225-31

Chapitre
LES DEPISTAGES EN CANCEROLOGIE
Type d'article
Cancérologie
Mots clés
prostate cancer
PSA
screening
overdiagnosis
Auteur(s)
T. Roumeguère et A. Peltier