Stratégie thérapeutique dans le diabète de type 1 (insuline, alimentation, sport) : « Dorchy’s recipes »

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    Titre

    Stratégie thérapeutique dans le diabète de type 1 (insuline, alimentation, sport) : « Dorchy’s recipes »

    Résumé

    Le traitement du diabète de type 1 doit permettre une vie aussi compétitive sur les plans physique et intellectuel que celle des non-diabétiques, et offrir une bonne qualité de vie. Enfin, il doit éviter l’apparition de complications potentiellement invalidantes à moyen et long termes. A cette fin, une hémoglobine glyquée inférieure à 7 % doit être maintenue ad vitam. Il doit aussi être étranger à tout dogmatisme ; on peut obtenir une aussi bonne HbA1c avec 2 ou ≥ 4 injections par jour, voire des pompes à insuline, à condition de donner les bonnes recommandations (rôle d’une équipe pluridisciplinaire compétente) et de les suivre (rôle du patient et de sa famille). Les analogues de l’insuline, à actions ultrarapide et retardée, n’améliorent pas nécessairement l’hémoglobine glyquée, mais bien le confort de vie. Dans l’insulinothérapie à 2 injections quotidiennes, les analogues ultrarapides sont très utiles pour permettre une grasse matinée ou pour s’offrir des extra alimentaires. Dans l’insulinothérapie basale-prandiale, les analogues à action retardée réduisent les hypoglycémies nocturnes et les hyperglycémies au lever. Une alimentation normale est préconisée pour éviter l’athérosclérose, mais la répartition nycthémérale des glucides est importante dans l’insulinothérapie en 2 injections quotidiennes d’un mélange d’insulines. Croire qu’il existe une corrélation linéaire entre x unités d’insuline et la métabolisation de y gr de glucides est antiphysiologique et compter les hydrates de carbone est un non-sens. Les fluctuations glycémiques liées à l’activité physique dépendent largement de l’imprégnation insulinique. En cas de déficience en insuline, et donc de mauvais contrôle métabolique caractérisé par de l’hyperglycémie, voire de la cétose, l’effort physique peut aggraver l’hyperglycémie et la cétose, conduisant à une fatigue extrême. Si l’insulinémie est trop élevée, l’accroissement de l’assimilation musculaire du glucose, combiné à la chute de sa production hépatique, peut induire une hypoglycémie sévère. Pendant la période de récupération qui suit la fin d’une activité musculaire, la réplétion glycogénique, musculaire et hépatique, peut aussi provoquer une hypoglycémie dans les heures qui suivent. Rev Med Brux 2010 ; 31 (Suppl) : S 37-53

    Title

    Treatment management in type 1 diabetes (insulin, diet, sport) : « Dorchy’s recipes »

    Abstract

    The principal aims of therapeutic management of the child, adolescent and adult with type 1 diabetes are to allow good quality of life and to avoid long-term complications by maintaining blood glucose concentrations close to the normal range and an HbA1c level under 7 %. The number of daily insulin injections, 2 or ≥ 4, by itself does not necessarily give better results, but the 4-injection regimen allows greater freedom, taking into account that the proper insulin adjustment is difficult before adolescence. Successful glycemic control in young patients depends mainly on the quality and intensity of diabetes education. Any dogmatism must be avoided. Due to their pharmakokinetic characteristics, fastacting and long-acting insulin analogues have specific indications in both the twice-daily injection regimen and the basal-bolus insulin therapy. They improve quality of life, without necessarily reducing HbA1c. Dietary recommendations issued over the last few years are the same for diabetic and non-diabetic individuals in order to avoid degenerative diseases. In the twice-daily free-mix regimen, the allocation of carbohydrates throughout the day is essential. There is no linear correlation between the metabolization of x grams of glucose by y units of insulin and carbohydrate counting is a piece of nonsense. Glycamic changes during exercise depend largely on blood insulin levels. In the young diabetic, during insulin deficiency, and therefore in a poor degree of metabolic control, i.e. hyperglycemic and ketotic, exercise accentuates hyperglycemia and ketosis, leading to extreme fatigue. If the insulin dosage is too high, the increase in muscular assimilation, combined with the shutdown of liver glucose production, may result in a severe hypoglycemia. During the recovery period, the repletion of muscular and hepatic glycogen stores may also provoke an hypoglycemia during hours after the cessation of muscular work. Rev Med Brux 2010 ; 31 (Suppl) : S 37-53

    Chapitre
    La diabétologie pédiatrique En hommage au Prof Harry Dorchy
    Type d'article
    Diabétologie pédiatrique
    Mots clés
    physical activity
    insulin
    diet
    diabetic children
    sport
    type 1 diabetes
    Auteur(s)
    H. Dorchy
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