Questions pratiques courantes en biologie clinique
Everyday questions in laboratory medicine
Jusqu’il y a une quarantaine d’années, le généraliste effectuait des analyses dans un local attenant à son cabinet de consultation. Au cours des décades suivantes, la panoplie des tests de laboratoire a explosé et la prestation de l’analyse s’est dissociée du prescripteur. Dans la démarche de l’assurance de qualité à laquelle participent les laboratoires, le généraliste est un intervenant essentiel, et la communication avec celui-ci peut révéler des erreurs ou des processus inadéquats dans la réalisation des analyses ou dans la transmission des comptes rendus de laboratoire. La nécessité d’un contact du prescripteur avec le prestataire et réciproquement est mise en exergue à propos de quelques questions classiques et fréquentes en biologie clinique quotidienne : dépistage d’une dysfonction thyroïdienne ; place du PSA libre par rapport au PSA total ; dépistage de l’hémochromatose ; temps de prothrombine et INR ; sérologie infectieuse de la mononucléose infectieuse et de la syphilis. Rev Med Brux 2006 ; 27 : 173-80
Until the sixties, it was usual for a MD to make some lab tests in a room close to his medical office. During the next decades, the number of lab tests has exploded, and the performance of the test became dissociated from the MD ordering the tests. All Belgian clinical laboratories are involved in the management of a quality system, and within it, the general practitioner is essential as partner. Good communication with him/her may put in evidence inadequacies in some processes such as the performance of the tests or the transmission of the reports to the ordering MD. The requirement for a good contact between the ordering MD and the clinical pathologist is described in some cases of everyday work in laboratory medicine : screening for thyroid dysfunction ; indications of total PSA and free PSA ; screening for hemochromatosis ; prothrombin time and INR ; serology tests for infectious mononucleosis or syphilis. Rev Med Brux 2006 ; 27 : 173-80