Une pratique médicale réduite à charge de l’assurance maladie n’est pas synonyme de pléthore médicale en Communauté française de Belgique

Titre

Une pratique médicale réduite à charge de l’assurance maladie n’est pas synonyme de pléthore médicale en Communauté française de Belgique

Title

A medical reduced practice reimbursed by the sickness insurance is not synonymous with medical plethora in the French Community of Belgium

Résumé

Objectif : Déterminer si une pratique médicale réduite à charge de l’assurance maladie est une preuve de pléthore médicale. Schéma de l’étude : Etude d’observation descriptive transversale. Population : Généralistes et spécialistes francophones interrogés en 2003 sur le territoire de la Communauté française à propos de leur volume d’activité réduit enregistré en 2000 par l’assurance maladie. Méthode : L’ensemble des généralistes et des spécialistes francophones n’atteignant pas le seuil d’accréditation en 2000 ont été sélectionnés à partir des banques de données de l’Institut National de l’Assurance Maladie-Invalidité (INAMI). Un questionnaire leur a été transmis par voie postale via les services de l’INAMI. Le taux de réponses était de 44,0 % pour les médecins spécialistes et de 40,5 % pour les généralistes. Résultats : En 2000, 47,7 % des généralistes francophones et 23,3 % des spécialistes francophones n’atteignaient pas le seuil donnant droit à l’accréditation de l’assurance maladie. Après enquête, seuls 5,5 % des généralistes et 5,7 % des spécialistes avaient réellement une activité réduite. Cette différence de proportion s’expliquait pour une grande part par le choix d’orientation professionnelle hors des soins pris en charge par l’assurance maladie et par une sousdéclaration des départs à l’étranger et à la retraite. Conclusions : Les bases de données de l’INAMI sont les seules sources d’enregistrement de l’activité médicale individuelle. Leur utilisation en termes de planification des effectifs médicaux doit se faire avec des facteurs correctifs découlant de cette étude. Le seuil d’accréditation est un indicateur de la mise en évidence d’une orientation professionnelle hors du secteur de l’assurance maladie. Rev Med Brux 2007 ; 28 : 21-6

Abstract

Objective : To determine if a reduced medical practice reimbursed by the sickness insurance is a proof of medical plethora. Enquiry design : Descriptive observation transverse design. Population : The French-speaking general practitioners and specialists questioned in 2003 about their reduced activity volume recorded in 2000 by the National Institute of the Sickness - Disability insurance (INAMI) on the French Community territory. Method : All French-speaking general practitioners and specialists, not reaching the accreditation activity level in 2000, were selected starting from databank of the INAMI. A questionnaire was transmitted to the physicians by mailing via the INAMI services. The answer rate was 44,0 % for the specialists and 40,5 % for the general practitioners. Results : In 2000, 47,7 % of the French-speaking general practitioners and 23,3 % of the Frenchspeaking specialists did not reach the activity level given the right to be accredited by the INAMI. After the enquiry, only 5,5 % of the general practitioners and 5,7 % of the specialists had really a reduced activity. It was explained for a great part by the choice of career guidance out of the INAMI system and underdeclaration of foreign working and retirement. Conclusions : The data bases of the INAMI are the only sources of individual medical activity recording. Their uses, in term of medical manpower planning, must be done with corrective factors issued from this study. The accreditation activity level is a good indicator to underline the activity out of the sickness insurance sector. Rev Med Brux 2007 ; 28 : 21-6

Chapitre
ARTICLES DE SYNTHESE
Type d'article
Article de synthèse
Mots clés
medical workforce
medical oversupply
numerus clausus
medical manpower
Auteur(s)
N. Benahmed et A. De Wever